Dix ans qu’on attendait cela : depuis l’Idéaliste, plus de trace de "Coppola père" dans les revues cinématographiques. Fuyant les films à gros budgets (qu’il enchaînait pour éponger une énorme dette), le réalisateur de la trilogie du Parrain, d’Apocalypse Now ou encore de Dracula, a pu laisser libre cours à sa fantaisie pour L’homme sans âge. L’histoire se déroule en Roumanie : un professeur de linguistique est enfermé dans l’œuvre de sa vie, des recherches qui doivent le mener à l’origine du langage. Or, devenu trop vieux, il semble ne pas pouvoir terminer son travail. De sortie, il est touché par la foudre et rajeunit miraculeusement. Le tout, filmé avec la maestria de Coppola, nous plonge dans un film qui gagne en intensité au fil du temps. Ce chef-d'oeuvre nous plonge dans le mythe de Faust : un homme qui avait vendu son âme au diable pour accéder à l’éternité. Et Coppola semble de ceux-là, lui qui a longtemps souffert du succès du Parrain : tous ces projets vraiment personnels n’ont pas étés pris en compte par Hollywood. Il a donc navigué de superproductions en superproductions. Et puis, hop, plus de Francis. Il investit dans les vignes et, il fait fortune. Et aujourd’hui, le cinéaste se fait plaisir et s’est fixé ni plus , ni moins de faire un film par an…histoire de rattraper le temps perdu… Tiens, tiens… ça nous rappelle quelque chose !
A.S.
Ps : ne vous étonnez pas s’il n’y a pas de générique de fin : c’est voulu par l’auteur… et ça surprend. Il est décidément génial ce Francis ! Bande originale du film
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